Né en Picardie, Eddy D’aranjo se forme à l’EHESS et à l’ENS Ulm, où il étudie la philosophie contemporaine, les sciences sociales et la dramaturgie. Il assiste Marie-José Malis (Hypérion, 2014) et développe ses propres travaux, notamment à partir des textes de Claudel, Brecht ou Schwab. Il entre ensuite à l’École du TNS en tant qu’élève metteur en scène (Groupe 44, 2016–2019) sous la direction de Stanislas Nordey. Il assiste notamment Pascal Rambert pour Mont Vérité, et Julien Gosselin, pour 1993. A l’école du TNS, il crée Eddy, performance documentaire et semi-autobiographique à partir des romans d’Edouard Louis, ainsi que Les disparitions – Désormais n’a aucune image, d’après le texte de Christophe Pellet, dans lequel il mêle fiction, vidéo et performance. En 2021 est créé Après Jean-Luc Godard – Je me laisse envahir par le Vietnam, son premier spectacle professionnel.
Parallèlement, il poursuit en tant que dramaturge sa collaboration avec Julien Gosselin et la compagnie Si vous pouviez lécher mon coeur, sur Le Passé (septembre 2021) et le cycle Histoire de la littérature allemande, à la Volksbühne (Berlin). Il est invité à enseigner à l’ESAD, l’ENS Ulm, le CRR 93 ainsi qu’au TNS. Il est artiste associé depuis 2020 à La Commune – CDN d’Aubervilliers et au Théâtre National de Strasbourg, ainsi qu’au Théâtre Olympia – CDN de Tours, où il initie depuis 2021 avec Camille Dagen et Emma Depoid (Animal Architecte) un projet d’association commun, qui donne lieu en juin 2022 à La vie dure, création itinérante écrite avec des enfants et des personnes âgées de plus de 70 ans.